Journée 33

MERCREDI 8 AOUT :     

Etangs Fourcat – Après refuge de Sorteny 

                           7 h 30   – 15 h 30 

 

           Bourrasques de vent et averses de pluie se sont longtemps succédé dans la nuit…Mais le résultat est là : la tente est bien sèche au petit matin, ainsi que l’herbe aux alentours…La tente a passé le test vent avec succès et même avec le bruit du vent faisant claquer la toile, on dort mieux qu’en gîte (ou refuge, c’est pareil !).

Départ sur un sentier tortueux dans le vent et les nuages qui semblent arriver assez rapidement dès le lever du jour ; Nous jonglons avec la polaire, le bonnet ou la casquette face à une météo instable. Nous pressentons qu’il ne faut pas traînasser pour rejoindre le port de l’Albeille, point de passage frontalier, et culminant du jour à 2600 m…Pour l’instant les nuages passent à l’est du col, mais l’évolution peut être rapide. La montée se finit par un petit pierrier que nous gravissons allègrement et…ouf ! Arrivée avant les nuages qui ne tardent pas à envelopper le col dès que nous passons de l’autre côté.

Nous avons maintenant devant nous, un beau paysage, certes, mais plus classique, nous émerveillant moins que celui des premiers jours…Les étangs de Tristaina se succèdent assez semblables et le pic de Tristagne, de couleur grise, et qui peine à se différencier des sommets voisins semble bien porter son nom… Au loin la station de ski d’Arcalis, flambant neuve et dotée de larges pistes préfigurent notre arrivée en Andorre ; Constructions de nouvelles routes et de pare-avalanches nous obligent à prendre assez longuement la route …J’en oublie même quelques instants mes bâtons posés sur une glissière de chaussée !  Nous coupons par une petite route à péage, évitant ainsi de descendre à El Serrat pour rejoindre le Val de Sorteny et sa flore endémique. Une maison de la réserve naturelle, un circuit botanique, puis un refuge, en bordent l’accès.

 Agréable sentier qui traverse des prairies et des lisières de bois fleuries, mais jonché de bosses et de cailloux, sans espace plat ; De plus, la végétation haute ne nous permet pas de lire le terrain et la seule solution pour le bivouac, avant les lacets de la montée vers le col, reste un espace exigüe incliné en bordure de chemin -sans nul doute interdit au camping- mais nous nous asseyons simultanément sur le règlement et la végétation fleurie du bord de chemin, sans autre forme de procédure…

Journée 33

par | Avr 18, 2020

Les cartes IGN